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Contrees elfiques
1 février 2013

Mon père, mon "papai", ma fierté,

Quand j'étais petite, je ne comprenais pas bien, Que ton travail pouvait te retenir loin des tiens. Au retour de tes obligations Tu savais me montrer ton affection, Des jeux, des rires, des chants, Lorsque tu rentrais c'était un moment émouvant. Tu m'as appris le courage, le travail, la pêche et beaucoup d'autres plaisirs de la vie, Aujourd'hui, j esquisse toujours un sourire quand je les reproduis. Puis le temps passant, j'ai grandi avec mes bêtises d'enfants, Une distance s'est forgée par cette de mère de sang, qui jalousait cet amour que tu me portais tant. Des silences se sont installés, des maux, des déchirures, Les manipulations de cette femme ont été mes pires blessures. Puis, j'ai quitté cette maison qui me pesait avec les années, Pourtant, toi je ne cessais de t'aimer. En murissant, j'ai compris que cette femme était notre poison, Que jamais tu n'aurais voulu que je quitte cette maison. Notre sagesse nous a permis de renouer des liens père-fille intenses, Trois années à s'aimer encore plus et a partager nos peines, nos joies immenses. Mais ce qui suivit jamais je n'aurai pu l'imaginer, j'ai reçu ce jour la un véritable coup d'épée. Cette maladie qui t'a happé, emprisonné, handicapé, nous la savions sans issue, Tu as été vaillant, exemplaire, tu ne t'es jamais plains , jusqu'au bout tu as combattu. Voir les larmes dans tes yeux lorsque je te nourrissais, te déplaçais, te changeais, Je me retenais pour ne pas pleurer devant toi, mais les flots s'installaient lorsque je sortais Nous avons soufflé nos dernières bougies ensemble en ce début août, Nous avons échangés des regards larmoyants car nous savions que s'arrêterait bientôt ta route. Le jour fatidique, j'attendais, je sentais, puis ce téléphone a sonne comme un glas, J'ai senti le froid m'envahir de haut en bas. Je t'ai rejoins à l'hôpital, tu m'as souri , j'ai pris ta main dans ma main, J'ai compris que tu en avais fini. Puis tu t'es assoupi, pour ensuite t'éteindre dans mes bras, Ton cœur s'est arrête et tu m'as laissé la. Jamais je n'oublierai ces deux années de ta souffrance, Pourtant ce sont les plus belles émotions que j'ai ressenti en ta présence. Il m'a fallu attendre mes trente ans pour entendre ton "je t'aime" ma chérie, Mais Je n'aurai pas assez de trente ans pour effacer mon chagrin, ma peine et mes cris. À toi mon "papai" comme je te nommais, Tu reste ma fierté et je sais qu'un jour je te rejoindrais. Je t'aime.
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Commentaires
N
Magnifique, j'en pleure
T
Que d'amour dans tes mots !! J'en ai les larmes qui me viennent ! Comment une mère peut 'elle ARRACHER une fille à l 'amour d'un père si bon et aimant ? Que de souffrances comment est -ce possible d'en arriver là? Tu as eue une attitude pour une enfant plus digne qu'un adulte n'aurait eu ! Quelle force et quelle abnégation pour donner tout cet amour tout au long de sa vie en oubliant les contraintes qui normalement ne sont pas le travail d'une enfant ! Je comprends à prensent ta force et ton dévouement envers ceux qui te sont chers! Tu puises cette force dans tes souffances d'enfant blessée , écorchée vive !! Quel poids à porter !mais au milieu il y a aussi l'étincelle qui t'anime celle du souvenir d'un amour paternel! ...si je pouvais ou savais comment en porter un peu de ton fardeau si lourd!! ..... je t'embrasse et tu as mon affection indéfectible !!
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