16 avril 2013
Ce jardin d'antan
Dans ta bouche, je me sentais
La plus belle des fleurs
Dans ton jardin, tu m'entretenais
Avec ta délicate ferveur
Tu écartais tendrement
Les feuilles fanées de mon sol
Tu étais le doux vent
qui s'engouffrait dans mes corolles
De tes mains précieuses
Tu soignais mon cœur chatoyant
Repoussant les bêtes teigneuses
Je pouvais diffuser mon parfum enivrant
Tu as laissé ce jardin à l'abandon
Les ronces m'ont submergé
M'effaçant de cet horizon
Ce jardin d'antan ne peut exister
Sans toi, il n'y a plus de saison
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